RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

Alternativ’Développement souhaite améliorer ses outils et en imaginer de nouveaux.
L’équipe œuvre au quotidien pour animer des projets d’innovation en lien avec la recherche.

La démarche R&D du cabinet se confronte à d’autres approches et s’inscrit dans plusieurs directions :

L’utilisation des travaux récents en psychologie cognitive, psychologie sociale et ressources humaines pour mieux comprendre les phénomènes qui s’invitent dans la durée des accompagnements,
L’émergence de nouveaux outils pour rendre l’accompagnement de l’action individuelle et collective plus confortable,
La recherche et le déploiement de nouveaux outils afin d’apporter des réponses à la mesure des enjeux et des performances des organisations,
La publication de nouveaux articles témoignant d’une démarche innovante.

En faisant émerger des données en situation extrême de changement, le cabinet parvient à investir le champ de la recherche en coaching et en développement des ressources humaines. Cette démarche permet de mettre en œuvre des actions de formations, de coaching et de supervision innovantes. Depuis plusieurs années, le déploiement des actions auprès des clients contribue à amplifier une démarche dynamique et modéliser des raisonnements de conception moderne.

Qu’il s’agisse de coacher, de former des cadres, des managers, des collaborateurs, des porteurs de projets ou de superviser des coachs, le cabinet réalise un travail d’analyse et d’action réfléchie permettant à ses clients de bénéficier d’accompagnements sur mesure et en complète corrélation avec les sollicitations de l’environnement.

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Analyse des facteurs sous-jacents dans l’évolution des attributions causales de l’échec entrepreneurial : une étude longitudinale dans un contexte de réintégration

La littérature académique sur la réintégration entrepreneuriale post-échec s’interroge, depuis une vingtaine d’années, sur le potentiel d’un échec entrepreneurial à servir de catalyseur pour un nouveau projet (Hsu et al., 2017 ; Williams et al., 2020). Sortir de l’échec et s’y adapter apparaît néanmoins complexe.
En effet, une telle expérience génère des conséquences financières, psychologiques et sociales, qui peuvent diminuer le désir, les capacités et les ressources permettant de se réengager dans un nouveau projet (Cope, 2011 ; Ucbasaran et al., 2013).
En particulier, la réintégration entrepreneuriale est intimement liée à la capacité de l’entrepreneur à apprendre de son échec passé (Cope, 2011 ; Shepherd et Cardon, 2009 ; Shepherd et al., 2011). Par conséquent, il est important d’étudier la façon dont l’entrepreneur donne a posteriori du sens à cette expérience (Byrne et Shepherd, 2015). En l’occurrence, s’il souhaite en tirer des leçons pour s’inscrire dans un nouveau projet, l’entrepreneur doit être en mesure de fournir l’effort cognitif nécessaire à l’apprentissage (Gentile et Mothe, 2022 ; Shepherd, 2003), notamment en situant sa propre part de responsabilité dans l’échec (Bernard, 2018).
Dans leur étude, Yamakawa et al. (2015) ont effectivement constaté que les disparités dans la façon dont les entrepreneurs interprétaient les causes de l’échec – i.e. les différences d’attributions causales (Heider, 1958) – conditionnaient les performances ultérieures de l’entreprise…

Le rôle du coaching professionnel pour surmonter les obstacles à l’apprentissage par l’échec entrepreneurial : une approche exploratoire sous l’angle de l’évolution des attributions causales et du trait narcissique de l’entrepreneur

De nombreuses publications invitent les chercheurs à observer l’évolution du parcours de l’entrepreneur à la suite d’un échec. Si certaines d’entre elles soulignent le lien entre l’apprentissage et les attributions causales, leur analyse aboutit le plus souvent à des productions figées faisant apparaître les causes comme un phénomène statique.
Aucune publication ne montre de façon dynamique comment l’entrepreneur fait évoluer son discours sur l’échec de son entreprise. Aucun article ne mentionne la congruence entre les causes attribuées et la façon dont l’entrepreneur parvient à tirer les leçons de son expérience.
Basée sur l’étude de cas et une approche longitudinale, cette thèse qualitative analyse l’évolution du parcours d’apprentissage de l’entrepreneur sous l’angle des attributions causales. Cette recherche exploratoire menée auprès de dyades coach/entrepreneur montre qu’il est possible, selon les trajectoires, de reconsidérer les causes attribuées à l’échec. Elle souligne notamment la congruence entre l’évolution des attributions et l’évolution de facteurs qui font obstacle au parcours de l’entrepreneur. Elle montre notamment que le narcissisme peut conduire ce dernier à attribuer des causes protectrices de l’estime de soi, mais non émancipatrices. Par ailleurs, cette recherche souligne la place des attributions dans le coaching et montre les leviers utilisés par le praticien pour contourner tout ce qui fait obstacle à l’apprentissage. Ainsi, les investigations menées permettent de mieux comprendre comment le coaching professionnel facilite l’apprentissage parl’échec entrepreneurial.

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L’émergence du concept d’attribution narcissique dans l’apprentissage par l’échec. Une approche exploratoire sous l’angle de l’évolution des attributions causales de l’entrepreneur accompagné en coaching professionnel

De nombreuses publications invitent les chercheurs à observer l’évolution du parcours de l’entrepreneur à la suite d’un échec. Si certaines d’entre elles soulignent le lien entre l’apprentissage et les attributions causales, leur analyse aboutit le plus souvent à des productions figées faisant apparaître les causes de l’échec comme un phénomène statique.
A notre connaissance, aucune publication ne montre, de façon dynamique, comment l’entrepreneur fait évoluer son discours sur l’échec de son entreprise. La congruence entre les causes attribuées et la façon dont l’entrepreneur parvient à tirer les leçons de son expérience semble également ignorée.
Basée sur l’étude de cas et une approche longitudinale, cette recherche qualitative analyse l’évolution du parcours d’apprentissage de l’entrepreneur ayant subi un échec sous l’angle des attributions causales. Menée auprès de 13 dyades coach/entrepreneur, elle montre qu’il est possible de reconsidérer les causes attribuées à l’échec. Elle souligne notamment la congruence entre l’évolution des attributions et l’évolution de ce qui fait obstacle au parcours de l’entrepreneur. Elle montre, en particulier, que le narcissisme peut le conduire à attribuer l’échec à des causes protectrices de l’estime de soi mais non émancipatrices. Par ailleurs, cette recherche souligne la place des attributions dans le coaching et montre les leviers utilisés par le praticien pour contourner les obstacles de l’apprentissage. Ainsi, les investigations menées permettent de mieux comprendre comment le coaching professionnel facilite l’apprentissage à la suite d’un échec entrepreneurial.

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